Wolfplex Mag/Une rencontre dans le métro fantôme

An alternative space dedicated to technology and culture at Charleroi.
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Cela faisait 3 ans que j'arpentais ce musée underground, ce tronçon de métro fantôme affecté des graffeurs, lieu d’œuvres éphémères, toyée par de nouvelles fresques saison après saison.

"Resterons-nous dans l'obscurité ou rejoindrons-nous la lumière ?", mai 2009

En cette journée ensoleillée, la solitude rituelle n'était point au rendez-vous. Lorsque je passe le virage, j'aperçois 4 silhouettes, dont 2 s'éloignent au travers du tunnel.

Steve[1] est sur ses gardes. Il dit prudemment bonjour, "Vous venez pour graffer ?", "Non, pour visiter." ; la tension baisse : Steve nous avouera plus tard avoir eu peur que nous étions les graffeurs dont il était en train de toyer[2] le travail.

Périodiquement, le street artist recule pour une vuevaz d'ensemble sur son travail, occasionnellement amorçant une nouvelle bombe, encore plus occasionnellement, buvant une gorgée de vodka.

Steve n'est pas seul : Ludovic l'accompagne. Son truc à lui, c'est le détournement de publicités et la réalisation de documentaires. Là, c'est un documentaire sur le street art Bruxellois : suivre des graffeurs dans leur cheminement artistique, suivi d'une réalisation et interviews.

Notes

  1. Les prénoms sont modifiés, par souci de confidentialité.
  2. action de recouvrir un ancien graff par un nouveau